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Les maîtres de l'ukiyo-e, ebook gratuit

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Livres illustrés du Japon

livres illustrés du Japon

Pour ceux qui auraient la chance de vivre à Amsterdam ou de le visiter en octobre, une exposition y sera organisée au musée Van Gogh sur le thème des livres illustrés au Japon du 17ème au 20ème siècle. Les travaux de maîtres de l’estampe comme Hokusai ou Utamaro y seront exposés.

Tremblement et raffinement de Kenji Mizoguchi

extrait d’un film de Kenji Mizoguchi

Un coffret dédié à l’oeuvre de Kenji Mizoguchi, un réalisateur majeur au Japon, vient de paraître. On peut retrouver dans ce coffret 3 films, dont le célèbre « 5 femmes autour d’Utamaro« , consacré au fameux maître de l’estampe érotique japonaise. Chaque DVD comprend plusieurs bonus avec entretiens, analyses,…

Yoshitoshi: le fou lumineux

Note: ce billet fait partie d’une série sur les maîtres de l’estampe japonaise, retrouvez tous les portraits dans la liste ci-dessous
1. Kunisada: le travailleur acharné
2. Utamaro, passionné de beauté
3. Hiroshige: graveur en série
4. Yoshitoshi: le fou lumineux
5. Hokusai: le vieux fou de dessin
6. Sharaku: l’énigme

estampe de yoshitoshi

Tsukioka Yoshitoshi (1839 – 1892)

Yoshitoshi est l’un des artistes phares de l’ère Meiji, si ce n’est le plus important. Il est né à Edo (Tokyo) en 1839 sous le nom de Yonejiro et est le fils d’un samouraï-marchand. Il quitte la maison familiale pour vivre avec son oncle qui l’inscrit dans l’école de Kuniyoshi. C’est là qu’il reçoit le nom d’artiste Yoshitoshi.

Il publie sa première estampe à l’âge de 14 ans. Il s’agissait d’un triptyque représentant une bataille navale historique. Après la mort de son maître, Kuniyoshi, Yoshitoshi se mit à son compte en créant des estampes d’acteurs Kabuki. Plus tard, il se lança dans les estampes de sujets historiques et héroïques. Durant la période entre 1869 et 1871, qui fut chargée en événements politiques à Edo, il réalise une série d’estampes très violentes (et sanglantes). Il fait ensuite une grave dépression doublée d’un burnout.

miroir de généraux fameux du Japon

Par la suite, dès les années 1870, il connait des difficultés financières et crée des estampes pour des journaux et diverses commandes. Sa série « Miroir de généraux fameux du Japon » fait sensation et l’aide à se sortir temporairement de ses difficultés financières.

joueur de flute yoshitoshi

Dès 1880, sa vie se stabilise. Il se marie avec une ancienne Geisha avec laquelle il a eu deux enfants, il enseigne aussi à 6 ou 7 étudiants à plein temps. Il publie en 1883 un triptyque de Fujiwara no Yasuwase jouant de la flûte qui est considérée comme une des oeuvres phares de Yoshitoshi. Plus tard, il publie sa série des « 100 vues de la lune » qui est probablement sa série la plus connue. Il devient également l’un des illustrateurs de livres les plus influents de l’époque.

En fin de vie, Yoshitoshi est devenu un artiste très populaire et respecté. Il a publié plusieurs séries d’estampes et illustrés de nombreux livres. En 1888, sa maison est cambriolée alors qu’il est en train de déménager, il se fait voler de nombreuses peintures, dessins et estampes. Ce choc a pu le pousser vers la folie qui le conduit en clinique psychiatrique. Il meurt en 1892 d’une hémorrhagie cérébrale.

estampe de suicide par Yoshitoshi

Rich Tuzon, peintures

peinture de rich tuzon

Les peintures et dessins de Rich Tuzon sont un savant mélange de japonaiseries et de mythologie grecque, à déguster sur cette galerie. Il a aussi un blog.

Artistes: le cap des 60 ans

toyokuni estampe vent

Le « Ota Memorial Museum of Art » aborde un sujet peu courant en organisant une exposition dédiée aux travaux de 3 artistes (Hokusai, Hirkoshige et Toyokuni III) après leurs 60 ans.

Pendant la période d’Edo, l’espérance de vie moyenne était à peu près de 50 ou 60 ans. De nombreux artistes ukiyo-e continuaient malgré cela à produire des oeuvres et à expérimenter de nouvelles techniques. Hokusai ne cessait d’ailleurs de clamer qu’il n’avait rien produit de valable avant ses 90 ans, lui qui mourut à l’âge de 109 ans. De quoi redonner espoir aux artistes qui font déjà des rétrospectives à l’aube de leurs 60 ans.