Les illustrations de Chiho Aoshima
A découvrir, les travaux de Chiho Aoshima, une artiste/illustratrice japonaise influencée par le monde de l’ukiyo-e.
A découvrir, les travaux de Chiho Aoshima, une artiste/illustratrice japonaise influencée par le monde de l’ukiyo-e.
Note: ce billet fait partie d’une série sur les maîtres de l’estampe japonaise, retrouvez tous les portraits dans la liste ci-dessous
1. Kunisada: le travailleur acharné
2. Utamaro, passionné de beauté
3. Hiroshige: graveur en série
4. Yoshitoshi: le fou lumineux
5. Hokusai: le vieux fou de dessin
6. Sharaku: l’énigme
Katsushika Hokusai (1760—1849)
Hokusai est indiscutablement l’artiste japonais le plus connu de notre côté de la muraille de Chine, de l’autre côté aussi d’ailleurs. Les rares personnes qui ne connaissent pas l’artiste ont sans doute déjà eu l’occasion de contempler sa grande vague.
Né à Edo sous le nom de Tokitar?, il serait le fils de Nakajima Ise, un fabriquant de mirroirs pour le shogunat. Il fait son apprentissage de graveur sur bois de 14 à 18 ans, âge de son entrée dans le studio de Katsukawa Shunsho. Il travaille durant 19 ans dans l’école de Katsukawa.
A sa sortie du studio de Katsukawa, Hokusai change de nom pour Shunro dans un premier temps, puis choisit de s’appeler Tawaraya Sori lorsqu’il s’associe avec l’école de… Tawaraya. Il produit durant cette période de nombreuses peintures, surimonos et illustrations. En 1798, Hokusai se libère de tout lien avec des écoles pour devenir un artiste indépendant. Il passe son nom à un de ses disciples et se renomme lui-même Hokusai Tomisa.
A l’âge de 51 ans, il prend le nom de Taito, pseudonyme sous lequel il crée le Manga. En 1820, il change à nouveau de nom pour Itsu. Il crée à cette époque ses travaux les plus connus, comme par exemple les « 36 vues du Mont Fuji ». Il est alors un artiste célèbre dans tout le Japon.
En 1834, Hokusai change de nom pour Gaky? R?jin Manji: le vieux fou de dessin. Il produit alors les « 100 vues du Mont Fuji ». Il s’éteint en avril 1849, à l’âge de 89 ans. On attribue à cet infatiguable perfectionniste les derniers mots suivants: « Si j’avais eu 5 ans de plus, j’aurais pu devenir un véritable peintre ». Sa renommée ne s’étendra à l’occident qu’après sa mort.
A première vue, on pourrait s’imaginer que le Japonisme est ou était destiné aux couches sociales supérieures de la société. Et pourtant, le Japonisme blog nous démontre que ce n’est pas le cas.
Un slideshow qui vous permet de découvrir des estampes de la guerre sino-japonaise, avec des commentaires (en anglais). Rendez-vous sur le site de Slideshare pour voir le slideshow en plein écran.
Au Japon, l’influence de l’ukiyo-e s’immisce jusque dans les endroits les plus inattendus comme en témoignent ces plaques d’égouts insolites. Via Fun Forever.