Vous retrouvez dans le présent article quelques estampes d’Utamaro qui représentent des scènes se passant dans des « maisons vertes ». L’expression « maison verte » était une manière subtile de désigner les bordels de Yoshiwara (le quartier rouge d’Edo). Les femmes de ces oeuvres d’Utamaro sont des prostituées. Malgré leur profession peu valorisée, ces courtisanes étaient régulièrement célébrées pour leurs beauté dans des oeuvres d’art.

Je suis très en retard pour le coup, mais cette représentation du logo Google englouti par la grande vague d’Hokusai valait la peine d’être mentionnée. Ce logo a été publié le 30 octobre 2010 sur la version japonaise du moteur de recherche.

Cette estampe d’Utagawa n’a au premier coup d’oeil rien de bien exceptionnel pour l’amateur d’estampes japonaises lambda. Pour quelqu’un qui connaît les projets en cours à Tokyo, une tour à l’arrière-plan attirera son attention. Sa forme ressemble étrangement à la « Tokyo Sky Tree », actuellement en construction.

Certainement sortie de l’imagination de l’artiste, la présence de cette tour dans l’estampe est d’autant plus surprenant qu’il était interdit à l’époque de construire des bâtiments plus hauts que le château d’Edo. Alors, Utagawa serait-il le Nostradamus de l’estampe japonaise?

Pour référence, la tour telle qu’elle devrait apparaître une fois terminée.

De bien magnifiques gravures sur bois par Ray Morimura, un artiste né en 1948 à Tokyo. Il a commencé sa carrière comme peintre et a eu la bonne idée de se convertir à la gravure sur bois, vous pouvez voir plus de ses oeuvres sur Flickr.

Un projet à suivre attentivement, Camille Moulin-Dupré partage son avancement dans la réalisation d’un film d’animation en relation avec l’estampe japonaise. Il tient un blog sur lequel vous pouvez découvrir des croquis, recherches et essais d’animation.