Le 5 mai marque au Japon la fin de la « semaine dorée », une suite de jours fériés qui se termine par « Kodomo no Hi », la journée des enfants (et plus particulièrement des garçons).

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Cette estampe érotique d’Hokusai est probablement l’estampe érotique japonaise la plus connue. Des pieuvres (amenées pas la vague?) y assouvissent les fantasmes de la femme du pêcheur. Une fois de plus, on peut juger du succès de cette oeuvre par le grand nombre d’interprétations qui en ont été faites dans divers domaines artistiques, comme vous pouvez le constater ci-dessous.

À voir aussi, une performance d’Ouraken sur le thème de l’oeuvre.

Un autoportrait humoristique de Masami Taraoka, un artiste contemporain japonais qui vit aux Etats-Unis (s’il est encore vivant…). Techniquement, Teraoka réalise des aquarelles qui imitent les propriétés de l’ukiyo-e.

Un petit clip qui permet de regarder cette oeuvre d’Hiroshige plus en détail.

Pas d’estampe sur le site www.obakemono.com, mais des illustrations amusantes pour découvrir les monstres légendaires du Japon. En voici un ou deux ci-dessous pour vous faire une idée. Le site répertorie déjà plus de 200 monstres, et a pour but de tous les présenter.

?Nurarihyon apparaît le soir, quand tout le monde est occupé à préparer le repas. Il débarque de nulle part dans la maison et s’installe comme chez lui, fumant le tabac et buvant le thé de la famille. Il le fait avec une telle confiance que tout le monde s’imagine qu’il est le maître de maison. Peu monstreux, il fait peu de mal aux êtres humains.

Dans les maisons où les chausse-pieds ne sont pas traités proprement, Bake-zori prend vie sous la forme d’une sandale et se promène dans la maison en chantant. Ce monstre fait partie de la famille des ?Tsukumo-gami, issus de la tradition animiste du Shinto, qui pense que même les objets peuvent avoir leur propre esprit dans certaines conditions.