Kokomoo, c’est le nom d’artiste de Yan Wei, une jeune illustratrice chinoise. On sent dans ses dessins une forte influence du manga, et donc indirectement de l’estampe japonaise. Vous pourrez retrouver tous ses travaux sur son site ou, si vous lisez le chinois, suivre son blog régulièrement mis à jour (et si vous ne comprenez rien au chinois, allez-y quand même il y a beaucoup d’images).

VuThéara Kham se pose la question sur son blog, le logo de Quiksilver a-t-il été inspiré par la vague d’Hokusai? A priori je répondrais plutôt oui…

Amusant, un autoportrait en 10 secondes de Tezuka Osamu, un pionier de l’animation japonaise.

Pas vraiment d’estampe japonaise dans ce billet, mais une invitation pour les plus anglophones d’entre vous à découvrir ce document sur la guerre et la culture populaire dans la Chine moderne (1937-945).

Le texte évoque divers aspects de la culture populaire chinoise qui ont émergés durant la deuxième guerre mondiale, et c’est bien entendu le dessin de presse qui a principalement attiré mon attention. Souvent réalisés en gravure sur bois, le procédé d’estampe était utilisé pour faire passer des messages patriotiques auprès du peuple.

2 visages: domestique et international. Un dessin qui ridiculise le gouvernement mandchou auquel est reproché un double discours, l’un dictatorial destiné au peuple chinois, et l’autre soumis, destiné aux relations internationales.

Pour changer de camp et rester dans le sujet de ce blog, une estampe qui nous donne un parfait exemple de propagande japonaise. Cette oeuvre, qui date des premières guerres sino-japonaises, nous dépeint des soldats japonais beaux et modernes qui soumettent des chinois laids, vieillots et faibles.

Yokai est le terme utilisé par les japonais pour désigner les esprits ou apparitions. Les yokai appartiennent à la grande famille des obake, les monstres du Japon. La plupart d’entre eux évite le contact avec les humains, mais certains vivent tout de même près des hommes.

Représentés de manière humoristique ou terrifiante, ils ont fait l’objet de nombreuses estampes durant la période d’Edo. Encore maintenant, les amateurs des films de Myazaki y trouveront de nombreux yokai en vedettes.