Les surfeurs australiens ont aussi droit à leur Mont Fuji, fresque-copie de la vague d’Hokusai à Adelaïde.

Quoi de mieux que la culture populaire pour juger du succès d’un artiste ou d’un courant artistique? L’estampe japonaise n’est pas encore arrivée au niveau de la Joconde massacrée par bon nombre de publicitaires, mais cet art est d’ores et déjà sorti des cercles d’amateurs d’estampe éclairés, comme le prouve également le motif ci-dessous.

Geisha en chocolat

Un autre livre que je vous invite à découvrir sur le site de la bibliothèque publique de New-York. Et dont je vous traduit de manière très approximative et personnelle la description ci-dessous.

Par un jour de printemps ensoleillé, probablement en 1789, le poète Akera Kanko sort d’Edo (devenu Tokyo) en bâteau avec six camarades poètes pour passer la journée à le plage de de Shinagawa, où, à marée basse, ils trouvent des coquilles de « fleurs de cerises » et de diverses autres coquillages qui les motivent à clamer des vers (chacun son truc…). Ils conçoivent ensemble une anthologie de trente-six poèmes traditionnels sur le thème des coquilles. Ensuite, dès leur retour à Edo, Kanko invite les autres membres de leur cercle de poésie pour compléter la collection. Le jeune artiste Utamaro accepte de créer huit images pour accompagner les images.Utamaro transporte d’abord les lecteurs sur plage, où des gens se balladent en conversant pendant qu’ils recherchent des coquillages, et continue avec six images de coquilles magnifiquement imprimées. Toutes les coquilles sont nommées dans les poèmes qui les entourent, de manière à ce que les gens puissent les regarder pendant la lecture et les identifier. L’artiste emmène ensuite son lecteur à la maison de nuit où, dans une chambre très éclairée, les femmes de la maison sont sur le point de commencer une autre forme de « concours de coquilles », assemblant des morceaux de coquilles peintes séparées en deux.

Deux séries d’estampes ont été rajoutées sur la galerie, il s’agit des 36 vues du Mont Fuji par Hiroshige et des 100 fameuses vues d’Edo par le même auteur.

Mur de Kyoto de Kiyoshi Saito, 1960

Une des estampes exposées au « Colby College Museum of Art » de Waterville, pour nous changer un peu des images historiques habituellement montrées sur ce site.

J’ai trouvé cette image sur le blog d’Alain Truong, que j’ai rajouté dans la toute nouvelle page de liens et que je vous invite à lire. Vous pourrez y découvrir de bon nombre d’articles intéressants, de nouvelles de l’art ou de galeries de photos ou d’oeuvres (voir par exemple les travaux de Shen Shaoming ou les photos de vietnamiennes d’antan).

Des galeries d’images ont été rajoutées sur ce blog spécialement pour les visiteurs qui souhaitent uniquement voir des estampes japonaises. Vous pouvez donc découvrir les deux premières galeries: les fameux restaurants de l’est de la capitale d’Ando Hiroshige et Utawaga Kunisada, ainsi que les 8 vues du lac Biwa d’Utagawa.

D’autres séries d’oeuvres seront bien sûr rajoutées par la suite.