Tobayakawa Takakage sur le mont Hiko
Tobayakawa Takakage sur le mont Hiko
Tobayakawa Takakage sur le mont Hiko
Plus encore que la finesse du trait, c’est la complexité et le raffinement des motifs qui donne ce caractère si subtil aux estampes japonaises. Les maîtres japonais s’inspiraient fortement de la nature pour décorer les habits des geishas ou des samouraïs et sont capables de faire naître de magnifiques compositions abstraites dans la robe d’une jeune fille. C’est également cette particularité de l’art japonais qui a le plus fortement inspiré l’Art Nouveau et ses descendants.
Gaki-zoshi « Le parchemin des fantômes affamés »
Samourai girl par Cheval noir
Je viens de découvrir les travaux d’Aya Kato, qui se fait appeler « Cheval Noir » (si j’ai bien tout compris…). Très inspirées par les japonaiseries de toutes sortes, ses illustrations sont très élaborées, souvent magnifiques, et parfois un peu kitschounettes. Je vous laisse juger par vous-même.
Dolls: trois histoires d’amour dramatiques.
Getting any: un sombre navet, véritable suicide professionnel de la part de Kitano.
Zatoichi: histoire d’un samouraï aveugle qui pète la gueule à tout le monde.
Toutes disciplines confondues, je ne prends pas un grand risque en disant que bon nombre d’artistes japonais contemporains sont influencés par l’art traditionnel de leur pays, et plus particulièrement par l’estampe japonaise.
Cinéaste de renommée internationale, Takeshi Kitano s’est d’abord fait connaître pour ses films de yakuzas (mafieux japonais) comme « Aniky, mon frère ». Les yakuzas y sont présentés comme des samouraïs des temps modernes. Il s’est également penché sur des thématiques légendaires comme dans Zatoichi, dramatiques dans Dolls, burlesques dans Getting any,…
Bref, je ne vais pas vous bassiner avec la filmographie de Kitano et vous laisse juger de son degré de traditionnalisme par vous-même avec les bandes-annonces ci-dessous.