On connaît tous les ombres chinoises, et apparemment les japonais en sont aussi amateurs. Sur l’image ci-dessus on croit voir des poissons, et pourtant ce n’est que l’ombre de ce que vous découvrirez plus bas dans ce billet. Voyez ces quelques exemples de Kage-e tout à fait représentatifs.

Un oiseau sur une branche

Une oie

Un faucon

Une théière

Eh oui, la première image n’était pas ce gentil poisson que vous aviez imaginé, mais bien un raton-laveur écrasant un pauvre monsieur de ses testicules surdimensionnés.

Dans un style résolument différent des estampes japonaises traditionnelles, les gravures de Yuriko Miyoshi.

Une fois n’est pas coutume, une bonne occasion de porter votre amour de l’ukiyo-e à même le corps.

 C’est probablement la plus belge des techniques d’ukiyo-e, et pourtant le gaufrage permet d’ajouter une touche de luxe aux estampes. En deux mots, la technique du gaufrage consiste à reproduire des motifs en relief sur du papier. Les artistes japonais utilisent cette technique depuis longtemps, comme vous pouvez le constater sur les exemples ci-dessous.

Ci-dessous vous pouvez découvrir deux couvertures du Journal des Voyages illustrées par Georges-Ferdinand Bigot, qui est probablement le seul artiste français dont les oeuvres amènent un véritable témoignage sur la période Meiji au Japon.