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Trouvée sur le site de la Soeur Karamazov, cette magnifique vidéo réalisée par le studio W0W, avec des illustrations d’Artless. Le résultat est très esthétique et le mariage entre typographie et dessins japonisants très réussi. A regarder sans modération.
InkDish, c’est le résultat de la rencontre d’une vedette du tatouage, Paul Timman, et d’une entreprise productrice de vaisselle design en porcelaine. Le mois que l’on puisse dire, c’est que le produit fini, dont l’inspiration japonisante est flagrante, est magnifique.
Même l’increvable Coolio, qui anime une émission culinaire aux Etats-Unis après une improbable carrière dans le gangsta rap, semble apprécier.
On pouvait légitimement s’interroger sur ce qui attire vers les arts asiatiques ce buveur de bière tripoteur de vaches qu’est Jacques Chirac. Le masque de théâtre N? en photo ci-dessus, qui date de l’époque d’Eo et se trouve au Musée Georges-Labit, fournit peut-être une piste de réponse. Le président en retraite aurait-il eu un ancêtre qui parcourait les plaines de Niigata? Mystère,… la ressemblance est toutefois frappante.
Plus encore que l’estampe japonaise, le kimono se popularise en occident. L’habit traditionnel japonais, à ne pas confondre avec les vêtements d’entraînement d’arts martiaux, se porte à la manière d’une robe de chambre tenue en place par une large ceinture (obi) nouée dans le dos.
Autrefois porté dans la vie de tous les jours, le kimono a été remplacé par les habits occidentaux et n’est porté que pour les grandes occasions. Conçu en forme de T, il se compose de rectangles de tissus pliés et cousus mais jamais recoupés. Les motifs appliqués au kimono sont de véritables oeuvres d’art, autrefois dessinées sous la forme d’estampes.
Pour en apprendre plus sur les kimonos, vous pouvez vous procurer les livres suivant:
Quelques exemples
Le service de diffusion de la BNF m’a généreusement proposé deux invitations pour le vernissage de l’exposition « L’estampe japonaise, Images d’un monde éphémère« .
Ne vivant pas sur Paris et ne pouvant malheureusement pas me déplacer aux dates voulues, j’ai donc demandé à pouvoir redistribuer ces invitations aux lecteurs de ce blog.
Le vernissage aura lieu le lundi 17 novembre 2008 à 18h30 au 58, rue de Richelieu, Paris 2e. Le premier commentateur sera l’heureux vainqueur de ces deux invitations, à condition de pouvoir se déplacer le jour donné et d’accepter d’écrire un compte-rendu du vernissage sur le site Estampes Japonaises.
