Albums de 100 oiseaux par Bairei
Datant de l’époque Meiji (1880), ces albums présentent 100 estampes de Bairei qui montrent des oiseaux dans leur contexte naturel. Un extrait ci-dessous.
Datant de l’époque Meiji (1880), ces albums présentent 100 estampes de Bairei qui montrent des oiseaux dans leur contexte naturel. Un extrait ci-dessous.
Pont de Kameido, environ 1880
Comme à peu près tout ce que l’homme a pu construire de beau sur notre planète, le pont de Kameido a été détruit par les américains. Reconstruit depuis, vous pouvez voir ci-dessous un montage avant-après.
Le pont a aussi été repris par de nombreux artistes japonais depuis plus de 300 ans.
Le pont de Kameido par Hiroshige
Le pont de Kameido par Hokusai
Tomonobu Ryusen (1687-1713)
Créateur d’estampes, illustrateur et cartographe, Tomonobu était un disciple de Moronobu.
En plus de ses activités de création de cartes et d’écriture de nouvelles, il a illustré plus d’une dizaine d’ouvrage.
Sa plus fameuse création est une suite d’estampes semi-érotiques, le reste de son oeuvre manquant en général d’originalité.
Découvrez les illustrations de Yoko Tanaka sur le site de la galerie Billy Shire.
Dans le Japon médiéval, la lecture de documents historiques ou de fiction était déjà répandue chez les gens éduqués. Cependant, les copies faites avant le 17ème siècle étaient créées à la main et leur circulation limitée.
Les méthodes d’impression, importées de Chine, étaient déjà pratiquées dans les temples bouddhistes dès le 8ème siècle. Ce procédé était trop cher pour la production d’un grand nombre de livres et se limitait aux ouvrages religieux.
Le premier livre non-religieux fut imprimé en 1590, c’était le Setsuyo-shu, un dictionnaire de termes japonais et chinois en deux volumes. D’autres ouvrages d’usage pratique suivirent et, à la même période, une presse typographique fut installée à la mission jésuite de Nagasaki.
En 1597, la première presse de fabrication japonaise fut manufacturée sur décret impérial. Elle était faite en bois contrairement aux presses occidentales en métal.
La qualité des impressions était déjà exceptionnelle et ne fut améliorée qu’à l’apparition de l’impression en couleurs aux alentours de 1750.