quartier des plaisirs

Jusque vers le début du 19ème siècle, les principaux sujets d’ukiyo-e étaient des courtisanes et des acteurs, puis vinrent les paysages d’Hokusai et Hiroshige. Il est donc intéressant de voir comment sont apparus ces quartiers et en quoi ils ont influencé l’évolution des arts japonais.

Le mariage des hommes, arrangé dès leur adolescence, combiné à l’impossibilité de sortir du pays sous peine de condamnation à mort faisaient des quartiers des plaisirs les uniques lieux d’aventure pour les homme japonais. Ainsi, ces secteurs devinrent rapidement un haut-lieu de la vie sociale masculine, faisant de la courtisane une des personnes importantes de la société japonaise de l’époque.

Ces quartiers se développèrent et grandirent, accompagnés dans leur croissance par un art et une littérature destinés à divertir le milieu. Les arts visuels, plus universels que la littérature, s’exportèrent mieux.

Etonnamment, il n’existe pas d’art du nu tel qu’on le conçoit en Occident dans l’art japonais. Les artistes de l’époque préféraient mettre l’accent sur la beauté des visages, les cheveux et les kimonos, qui étaient de véritables oeuvres d’art à eux seuls.